« La vie, ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre comment danser sous la pluie. »
Sénèque
Cette citation n’a pas pris une ride. Elle aurait pu être écrite par un bouddhiste, un yogi, un psychothérapeute ou un formateur en pleine conscience contemporain.
A l’Université de Paix, nous n’imaginons pas un monde « sans conflit », sans désaccord, voire sans orage. Par contre, nous pensons qu’il est possible de changer notre regard et nos attitudes pour ne pas ou ne plus les subir ou souffrir de leurs conséquences, voire même les considérer, parfois, comme une chance.
Sur notre site, nous présentons des retours de formation en gestion de conflits. Nos formations visent à apprendre à danser sous la pluie. Ce n’est pas évident. Il y a des techniques à apprendre pour réguler le pas, pour se sentir en osmose avec la pluie, etc. Et puis, surtout, il faut pratiquer. « Danser sous la pluie », ça semble anodin, mais il ne suffit pas de le dire.
Quand nous sommes confrontées et confrontés à un groupe d’enfants ou d’adolescents, nous avons besoin de tester et d’expérimenter avec eux des outils, des activités et d’adapter notre communication pour favoriser un « vivre ensemble » harmonieux. Caroline Crémer, enseignante, nous explique comment elle réinvestit les outils de « règles et sanctions » et de « communication » dans sa classe.
De même, quand nous vivons des désaccords avec des proches, des amis ou au travail, ce n’est pas toujours facile de s’entendre et de se faire entendre. Witney Schotte, étudiante en communication à l’ISFSC, nous explique en quoi la prise de conscience des attitudes en conflit et les techniques d’affirmation de soi et d’écoute lui sont utiles au quotidien. Elle montre aussi comment ceux-ci permettent de (re)créer du lien et de la cohésion entre membres d’un groupe.
Witney et Caroline témoignent d’un processus de changement qu’elles ont éprouvé. Néanmoins, il arrive que le changement ne soit pas facile, voire qu’il suscite des résistances. Nous partageons de ce fait des outils et techniques issus de la réflexion du Conseil académique autour de la résistance au changement. En l’occurrence, le focus est mis ici sur les avantages et désavantages à changer ou au contraire à ne pas changer. Le changement passe parfois principalement par un changement de regard. D’ailleurs, nous ne pouvons pas changer le fait qu’il y a des orages.
Enfin, nous partageons avec vous le fruit de notre veille documentaire, des activités pédagogiques issues du livre Graines de médiateurs II, ainsi que l’agenda des formations à venir !