Dans le cadre de la Journée Internationale des Droits de l’Enfant (en l’honneur de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant), l’Université de Paix a ouvert ses portes aux enfants le lundi 20 novembre 2006.
Un article initialement publié dans le trimestriel n°97, en 2007.
Journée Internationale des Droits de l’Enfant
Adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant affirme qu’un enfant n’est pas seulement un être fragile qu’il faut protéger mais que c’est une personne qui a le droit d’être éduquée, soignée, acceptée, respectée, quelque soit l’endroit du monde où elle est née. Et aussi que tout jeune a le droit de s’amuser, d’apprendre et de s’exprimer.
Dans le cadre de la Journée Internationale des Droits de l’Enfant, l’Université de Paix a organisé des ateliers créatifs et ludiques pour une dizaine de classes primaires. Lors de ces activités, plus de 160 enfants ont donc exercé le droit de s’exprimer, de s’amuser… Ils ont également réfléchi sur ce que signifiaient ces droits pour eux. Finalement, ils ont été invités à envisager les devoirs comme corollaires et indissociables des droits, et à tenter la coopération par le jeu. Dans chaque atelier, les enfants recevaient des pièces permettant de reformer un puzzle coloré des Droits de l’Enfant en fin de journée.
Voici présentés, en quelques lignes, les différents ateliers organisés ce 20 novembre 2006…
L’atelier « Jeux coopératifs »
Un jeu coopératif est un jeu sans gagnant ni perdant. L’accent est mis sur la convivialité, le plaisir de rencontrer les autres et un défi où l’enjeu est de gagner tous ensemble. A travers quelques jeux de coopération, nous avons tenté de donner aux enfants le droit d’être des enfants, de jouer et de s’amuser dans la paix, la collaboration et l’ouverture à l’autre.
L’atelier « Marionnettes de la paix »
Dans cet atelier, les enfants ont été invités à imaginer une petite saynète. En donnant la parole à des marionnettes, ils ont adressé un message aux adultes et évoqué un droit infantile fondamental pour eux. Cette saynète a été filmée. L’objectif était de leur donner le droit de s’exprimer librement.
L’atelier « Électro » sur les droits et les devoirs
Lors de cette activité, les enfants ont mis en lien des droits de l’enfant avec des devoirs. Ils ont associé ces droits et ces devoirs sur un électro en bois. Le principe était simple. A gauche, la colonne des « devoirs » et, à droite, celles des droits. Il suffisait de relier chacun des éléments entre eux pour que s’allume la lumière magique. Par exemple, si tout enfant a le droit d’être différent, il devra en toute logique, ne pas se moquer de ceux qui le sont. Le but était ici de répondre au droit d’être éduqué, notamment en comprenant ce qu’il est important de mettre en place pour vivre ensemble dans le respect des droits de chacun, c’est-à-dire de mes droits mais aussi de ceux des autres.
L’atelier « Fresque sur totem »
Afin de refléter le droit de l’enfant à avoir une famille, nous lui avons demandé d’écrire son prénom et de se présenter lui et sa famille sous la forme d’un dessin. Il a ensuite collé son oeuvre sur un totem, au milieu des autres créations.
Riche en rires, en échanges et en émotions, cette journée a été une véritable réussite. Réussite, parce que les enfants ont réfléchi, discuté et appris des choses qu’ils ignoraient concernant leurs propres droits. Bonheur, parce qu’ils se sont amusés et sont repartis avec un sourire jusqu’aux oreilles. Espoir enfin, puisque ces jeunes enfants ont tenté pour quelques instants l’ouverture, le respect et la coopération, pratiques de paix qu’ils transposeront, qui sait, dans leurs relations avec les adultes et avec les autres enfants.