Par Julie Duelz
Le brevet d’animateur en gestion positive des conflits avait commencé normalement, 3 modules avaient été donnés quand le confinement a arrêté brutalement la formation à sa moitié ainsi que tous les participants qui étaient en train de réaliser leur stage pratique dans une classe.
Fin juin, je réunis le groupe à distance pour faire le point sur la suite du brevet face aux nombres interrogations et inquiétudes.
Les deux modules restants sont programmés en septembre et en octobre. Le dernier week end a des allures de pré-confinement, on sent que tout va à nouveau s’arrêter. Ambiance particulière mais néanmoins sympathique, on savoure le fait de se voir « en vrai ». Deux participantes qui sont en quarantaine participent à distance. Meme si c’est parfois exigeant en attention (penser « hybride »), l’apprentissage est opérant. On a presque l’impression qu’elles étaient présentes physiquement.
Après une pause de plus de 7 mois, ces deux week ends ont remis du sens, de la motivation et de l’enthousiasme dans le groupe. Toutes sont reparties confiantes pour reprendre leur stage. Pour certaines, il s’agit d’un nouveau groupe, d’autres ont une moitié de groupe identique et une autre différente, bref c’est l’adaptation qui est de mise. Par chance, les stages peuvent continuer en primaire car ils font partie du projet pédagogique. Je peux aller observer toutes les stagiaires dans leurs groupes respectifs. Ouf !
Les échéances sont devenues flottantes, à l’heure où j’écris ces lignes, 3 participantes ont bouclé leur parcours (sans vraiment pouvoir le célébrer), 4 sont en train de le faire et 2 doivent encore finir leur stage. J’espère que d’ici fin juin toutes seront venues au bout des différentes étapes pour l’obtention du brevet. Quelle année !